CHAGRIN

Kaven, Mathieu pourquoi êtes vous partis ?
On n'se connaissait pas pourtant je suis peiné
La vie est bien cruelle de vous avoir repris
On ne peut le comprendre, on ne peut l'accepter.

Quelle faute avez-vous faite ? Quelle bêtise commise ?
Qui vous ait condamné à un si triste sort ?
Chez vos amis(es) aujourd'hui le chagrin est de mise.
Ils souffrent, ils pleurent, ils se donnent des torts.

Je n' vous connaissais pas, Kaven et toi Mathieu
J'habite bien loin, la France est mon pays.
Pourtant ils me semble qu'humides sont mes yeux
Car je trouve injuste qu'on vous prenne la vie.

Que vont faire aujourd'hui, vos parents, vos amis(es) ?
Que de projets en cours sont, d'un coup, balayés ?
Le temps paraît-il apportera l'oubli
De la peine peut-être, mais pas de vous, amis.

Dans tous les cœurs de ceux qui vous aimaient
Vos visages, à jamais, resteront imprégnés.
Aux pleurs succéderont un jour les souvenirs,
En pensant au chemin, qu'ensemble, vous avez fait.

Kaven, Mathieu, je voulais par ces vers
Vous rendre un hommage, bien modeste, il est vrai.
Les mots ne viennent pas et tout va de travers.
Le pt'it lutin joyeux aujourd'hui n'est plus gai.

J'ai envie de pleurer alors j'arrête là.

Marc PRUDHOMME

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